La Chaire EEM

La CEEM

Entre réalité industrielle, contrainte environnementale et attente des consommateurs et des pouvoirs publics, l’industrie électrique européenne accélère actuellement la mutation entamée il y a 15 ans sur une trajectoire dont on peut identifier quelques contours mais pas encore l’issue finale.

La Chaire EEM est fondée sur la conviction que cette mutation doit continuer mais à un rythme soutenable qui reflète les besoins et les inerties inhérentes d’un secteur qui est à la fois hautement capitalistique et au cœur du fonctionnement économique et social des pays européens. Le fait que des objectifs politiques ambitieux mettent en question le fonctionnement du système électrique au niveau de la production autant qu’au niveau de la consommation demande ultérieurement recul et réflexion. La Chaire EEM cherchera à contribuer à la compréhension des changements en cours et à venir avec une recherche académique rigoureuse focalisée sur les enjeux principaux du secteur électrique.

Objectifs

Les marchés européens de l’électricité bougent. Libéralisation, intégration des marchés et régulation, hausse des prix, investissements et concurrence, changement technique, réseaux intelligents et gestion de la demande – les marchés européens de l’électricité entament une mutation profonde qui pose de nombreux défis théoriques et industriels et offre des opportunités importantes à ceux qui sauront les anticiper. En France, en Allemagne et au Royaume Uni, trois grands pays européens sont en train d’implémenter des réformes importantes de leurs secteurs électriques qui doivent aller de pair avec une intégration toujours plus étroite des marchés européens de l’électricité et les transformations des marchés globaux de l’énergie. La Chaire des marchés européens de l’électricité (Chair of European Electricity Markets, CEEM) de l’Université Paris – Dauphine a la triple vocation (1) de réaliser un programme de recherche ambitieux sur les marchés européens de l’électricité, (2) d’offrir un forum où experts universitaires, acteurs industriels et parties prenantes peuvent échanger leurs points de vue et (3) de contribuer à la formation des futurs cadres des entreprises du secteur de l’électricité.